7 avril 2010
Tu ne sais pas dire
alors tu ne dis rien. Tu laisses le silence s'écoulait entre nous. Parfois tu le brises avec un "je sais pas", lancé au hasard, comme une pierre dans l'eau. Il éclabouse notre conversation. Et je reprend mon monologue sans sons. Mes mots ne te parviennent pas.
L'hiver est revenu entre nous, et tu t'es enmitouflé de silence. A force de te caché sous ces épaisses couverture tu commences à disparaitre. Je ne te vois presque plus. Puis au détours de message binaire échangé avec mon voisin, j'apprend qu'elle est partie. Tu fais pareil, dans la direction opposée.
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